Florence Lamblin, l'élue parisienne écologiste mise en examen, la semaine dernière, pour "blanchiment d’argent en bande organisée" et "association de malfaiteurs" après le démantèlement d'un réseau franco-suisse de blanchiment lié à un important trafic de drogue, est par ailleurs actionnaire d'une boutique en ligne de sex-toys "bio".
Selon Paris-Match et Le Canard enchaîné, l'adjointe au maire du 13e arrondissement, architecte et urbaniste de profession, possède 40 % des parts d'une société, Kobisha Sarl, immatriculée à son domicile, qui édite le site sexecolo.com (inaccessible mercredi en fin de journée).
Le site défend une écologie "festive et non culpabilisante", avec notamment une gamme de godemichés métalliques, canards vibrants et "lapinous" "garantis sans phtalates, solides et durables". On y croise également un "lubrifiant anal à l'extrait naturel de goyave" et des DVD X "certifiés sans silicone".
Sexecolo.com propose une page de conseils favorisant le "sexe sain" et le "romantisme bio" : "prendre une douche ou un bain à deux pour économiser l’eau", se sécher avec des "serviettes bio ou du commerce équitable" et "déguster un dîner en amoureux à la lumière tamisée de bougies bio, toutes lumières éteintes".