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Soralisme : “Jusqu’où va-t’on descendre ?”
“On ne dira jamais assez à quel point la maghrébisation, l’africanisation, la tiers-mondisation de la France ont fait baisser vertigineusement le niveau de civisme et de civilité de la population française”, c’est par cette sentence lapidaire et fort peu réconciliatrice qu’Alain Soral exprimait ses doutes sur les conséquences “forcément positives” de l’immigration dans son ouvrage “Jusqu’où va-t’on descendre ?”. L’ “agitateur depuis 1967″ était à l’époque lancé dans une croisade “virile” contre les poncifs des pédés cocos mondains.
Las, de ces éclairs de lucidité il ne reste plus grand chose. Soral s’est en fait renié, purement et simplement. L’essayiste, polémiste, réalisateur, conférencier – mais non moins historien de la mode expliquée aux parents – a tenu à le signifier avec éclat en rencontrant dans un des derniers repaires du prolétariat français qu’est Biarritz, Morsay – prononcez “Morsaille” – dit “Truand 2 la Galère”, vendeur de T-shirts de son état mais aussi, comme Alain Soral, réalisateur de films à ses heures.
Morsay c’est effectivement une réconciliation réelle, vécue. C’est l’auteur de formules fleurant bon Rimbaud et Brassens telle “Cliquez bande de salopes” ou “La chatte à ta mère la pute je vais te niquer ta race enfant de salope”. Ce français si châtié dont encore récemment, aux côtés de Mathias Cardet, Soral vantait l’usage chez les rappeurs dont fait aussi partie Morsay qui a déjà réalisé quelques “scuds”, comprendre des “disques” dans le sabir afro-parisien.
Soral a jugé faire œuvre de salubrité publique en faisant circuler la courte vidéo de la rencontre avec l’Algérien du “Ter-ter” sur son site “Égalité et Réconciliation”.
Toujours dans “Jusqu’où va-t’on descendre ?”, Alain Soral avait pourtant formulé quelques réserves :
“Celui qui se comporte en colon, de plus en plus c’est le Beur”
Dix ans après, Soral n’a pas jugé nécessaire de poursuivre sur cette voie et a résolument opté pour devenir “le meilleur potes des Arabes de France” et dans une moindre mesure, des Noirs. Il s’est entouré de quelques groupies qui, comme les apôtres du Christ, prêchent la bonne parole auprès des “Musulmans patriotes” ou ayant vocation à l’être. C’est-à-dire tous, car comme le dit Soral, “Mes amis musulmans ont vocation à rester en France”. Notons que l’écrivain use ainsi d’un terme dont la racine latine renvoie à “vocare”, “appeler”. Que des sceptiques aient plutôt l’impression que le seul appel que les immigrés afro-musulmans aient jamais entendu fut celui des intellectuels juifs ou du patronat ne dérange pas outre mesure la rhétorique soralienne.
Parmi les courtisans de Soral relevons la présence de “Joe le Corbeau”, dessinateur “antisioniste” résolument boucacophile. Ce dernier, encore récemment, s’était permis d’égratigner sur son mur Facebook l’Algérie. Ce qui lui valut un torrent d’injures et de menaces de la part de sa clientèle arabe. Fort virilement “Jo” expliqua qu’il n’était pas l’auteur du propos, s’empressa de retirer les écrits litigieux et s’excusa du dérangement. Car au final, si Ardisson vit grâce aux juifs, la clique soralienne vit grâce aux Arabes qui aiment à se faire caresser dans le sens de la barbe. Soral est aussi impitoyable avec les double nationaux franco-israéliens qu’il est muet sur leurs équivalents maghrébins.
Quid des “p’tits Blancs”, de ces Français dont Soral jamais ne parle ? On ne sait. La violence immigrée qu’ils connaissent chaque jour n’interroge pas notre dissident réfugié sur les plages basques en ce début d’août, sorte d’Omaha Beach à l’envers. Il est même possible qu’il s’en foute. En tous cas, si sur E&R les plus infimes incartades judaïques sont soigneusement relevées et dénoncées, un silence de plomb prévaut quant aux viols, vols, meurtres, braquages, déprédations et autres menaces que subissent de la part des immigrés musulmans nombre de Français de souche. Il est vrai que c’est au prix de la soumission que les p’tits Blancs éviteront le “choc des civilisations”. Et comme “islam” signifie “soumission”, il y a là une belle “totalité hégélienne” à signaler.
Soral a cependant de l’audace. Il ose et nous ne citerons pas Audiard, référence chère à notre Basque d’adoption, sur ceux qui comme lui osent tout. Créant “du concept et de la culture”, Soral a réinventé le Gaulois, que l’on croyait blond, brun ou roux avec force barbes et tresses, en faisant du mulâtre Dieudonné le “vrai Gaulois du XXIème siècle”. La Seine irrigue donc le fleuve Congo pour la plus fertile réconciliation de l’histoire qui ne manquera pas de tétaniser les USA, les juifs, les Franc-Maçons et autres capitalistes.
Soral n’aime pas les juifs, les comparant à des vampires ayant ruiné sa carrière et fait obstacle à son génie comme démontré dans son film “Confessions d’un dragueur”. Il se pourrait que, pour une fois, les juifs – certes par inadvertance – aient rendu service à la France et aux arts français en épargnant à la plèbe gauloise déjà souffrante une série d’œuvres du même genre toute à la gloire de l’Arabe malin ou du Noir sympa manipulé par des enculés de Blancs vicelards. Bref qu’à l’océan de merde communiste qui déjà tient lieu de création audiovisuelle en France ne s’ajoute une goutte de merde marxiste à la Thorez signé “A.S.”.
L’expatrié suisse Soral veut capitaliser sur sa “revanche sociale” et faire du Maghrébin sa masse de manœuvre, la lancer contre les citadelles du judaïsme français, triomphant sur un champ de ruines. Pourquoi pas ? Mais pour ce qui concerne les 50 derniers millions de Gaulois appelés à se métisser, de gré ou de force, dans le projet d’énorme fosse à purin créole sur lequel s’entendent tout aussi bien Bernard Henri Lévy que Dieudonné, l’agitateur quinquagénaire préfère opter pour le silence courtois. Par décence déjà, car enfin il y a un universalisme français à défendre et qu’on ne va tout de même pas se salir les mains dans des réflexes germaniques parfaitement repoussants. Par facilité ensuite, car appeler à virer les immigrés aurait pour effet premier une chute des ventes de “Caca”, de très sérieux ennuis judiciaires et moult agressions par tous les immigrés énervés de France et de Navarre qui sont, grosso modo, douze millions, “patriotes” compris. Il est somme toute plus commode de tirer la bourre à Attali – avec lequel on pose en photo comme avec Morsay – que de vouloir dégager le moindre allogène d’Europe.
Soral et Morsay se “réconciliant” à Biarritz constitue un symbole éminent de la déchéance qui malheureusement accable les Blancs. Semi-intellectuel, sophiste et démagogue de bistrot, Soral a pour seule perspective de se ménager une retraite sympa dans une France afro-islamisée devenue irrespirable. Soral, lui, a “un tailleur à payer”.
Prions Saint Georges Bush, dans son immense bonté, de nous accorder deux célestes Tomahawks, l’un s’abattant sur Cli-cli, l’autre sur Biarritz, afin d’offrir le martyre à nos deux têtes de con qui, du même mouvement, entreraient par la grande porte dans l’histoire de la France bougnoulisée, égale et réconciliée, définitivement libérée du joug judéo-yankee, mais peuplée pour toujours de Nègres. Un acte punk, en somme.
Robespierre pavant la route à Youssou ‘n Dour par la médiation soralienne, voilà bien un des plus grands mystères de la révolution française.
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